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 La vie et la mort d'un globule blanc chez le précambrien.

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Aillas Taunt
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Aillas Taunt


Messages : 84
Date d'inscription : 15/03/2011

La vie et la mort d'un globule blanc chez le précambrien. Empty
MessageSujet: La vie et la mort d'un globule blanc chez le précambrien.   La vie et la mort d'un globule blanc chez le précambrien. I_icon_minitimeVen 5 Aoû - 11:25

Quand une mouette s'amarre au port, c'est qu'elle sait y trouver du poisson. Moi, je suis comme une mouette, je passe sur les fora parce que je sais y trouver des sujets passionnants. J'avoue Seigneur, je suis un pêcheur, je nourris une mouette et mérite pour cela tous les noms d'oiseaux, je donne à mon esprit malade sa ration quotidienne de sarcasme et mets un baume caustique sur les déboires ludiques et cristallins qui agitent mes mâtinées grisées d'un été trop foireux.

Je pars en mer à la petite aube en priant le ciel de me donner ce à quoi j'aspire, on sait qu'il n'existe pas de Dieu alors j'en prie la météo qu'elle mette à bas. Sur une barque, j'embarque, secoue les avirons et ouvre les voiles sur des horizons délicieux où la pêche est tolérée et le poison abondant. Non seulement je suis au courant de mon mal, mais je le prends en impatience, délirium très mince qui se laisse prendre à l'aise, je lui insuffle ma passion pour le martyr et traverse les étendues salines des mots versés par mes congénères. Chers confrères, je suis désolé, je dépasse les bornes, le kilométrage s'affole et si la marée est bonne il se peut que j'échoue dans les bras énamourés d'une baie exotique. Le quidam se passe de cette nourriture, on sait bien qu'il ne faut pas consommer les aliments que l'on ne connait pas, surtout pas les baies exotiques. Mais si elle est rouge ou violette, quelqu'un comme moi se jette dessus pour l'ingurgiter.

Si elle est rouge, c'est qu'elle est fâchée, si elle est violette, c'est qu'elle a du désir. En ces jours, je tombe sans cesse sur des fruits d'un purpurin violacé. Je ne sais quelle décision en tirer si ce n'est que la situation est fâcheusement désirable. Heureusement pour la pulsion saline, j'aime donner mon corps à la science et par chance, elle me le rend bien. C'est sympa de sa part, je n'ai que celui là, qu'elle me le rende me donne l'occasion de l'offrir à d'autres de temps à autres. On sait pas trop pourquoi dans la majorité des cas mais dans mes émotions cutanées, je ne sais discerner si j'ai une MST ou un SOS en VOST, une BO qui sonnerait comme un SIDA mais qui ferait des SIC dans les bas de page. 1.2.3.

Si comme moi, vous ne connaissez pas l'histoire du mec qui suçait une cacahuète, répétez la blague et trouvez la réponse. Je suis persuadé qu'une multitude de personnes seront prête à la raconter à votre place. Parce qu'il faut une raison aux choses et qu'il ne peut pas y avoir de question sans réponse. Si la question est lancée, quelqu'un l'a forcément rattrapée et donné une réponse. Alors qu'importe si la réponse est bonne ou mauvaise, comment pourrait-on seulement savoir si la vérité existe alors qu'on a déjà tant de mal à se savoir cartésien, euclidien, épicurien, platonicien, voire, et c'est par pêché que je dis ça, aristotélicien. Le marin est tel la mouette, il n'a aucune idée sur cette question mais il sait que la réponse existe quelque part et que quelqu'un se fera un bonheur de la trouver.

A quoi bon chercher quand on est persuadé que la vérité existe quelque part ? En quoi le fait de se l'approprier changera quoique ce soit au diapason communautaire ségrégationnel qui secoue les membres de l'organisme social. Et pourtant, je rappelle que notre homme est parti en mer. Mer il et fou ! Je ne sais pas répondre à toutes les question mais m'agiter les neurones pour agiter des tubes et mettre dans des éprouvettes des réponses fabriquées in-vitro, voilà qui me plait. Faut pas m'en dissuader, je ne connais personne qui ne soit insensible à l'absence et incapable de faire comme s'il n'avait pas de négation. Le sens se perd quand on met trop de non dans une phrase, alors il faut dire oui. Affirmez les choses en bonne et due forme.

Le marin ne comprend pas ce que l'on dit à partir du moment où l'on utilise plus de deux négations dans la même phrase, tout simplement parce que le sens se perd lorsque la phrase se délie. Il faut dire les choses telles qu'elles sont et non pas comme elles ne sont pas. Je suis fou, en mer comme en océan, en océan comme sur mon séant. Et sur mon sang, je jure que je n'ai rien fait, je ne voulais pas dire du mal, je voulais juste agiter des tubes. Faire des tubes c'est bien, il paraît, on gagne des sous et on en crée des lignes de dessous.

Maintenant qu'on est au large, je vous ai mené en bateau, je vous tiens par le bout des yeux, les pupilles en galère vous ramez. C'est un vrai potage au trop de sel que vous ingurgitez, et pourtant vous continuez, vous savez que cela n'en vaut pas la peine mais la question sans réponse est plus forte que tout. Il y a forcément une réponse et c'est peut-être là qu'elle se trouve, comment savoir ? La vie et la mort d'un globule blanc au précambrien. On ne donne de l'intérêt qu'à ce que l'on peut percevoir, alors en quoi ce sujet pourrait avoir un quelconque intérêt à nos gens d'homo sapiens. Aucun, je vous rassure, je préfère parler de choses plus terre à terre. Mais il faut bien des accroches, alors accouder deux phrases insipides et totalement dénuées de lien parental, ça me permet d'attirer dans mes filets davantage de lecteurs innocents. Malheureusement, j'ai encore rien dit d'intéressant, si ce n'est que Dieu n'existe pas mais qu'il est une réponse à une question.

Mon Dieu ! Je viens de donner une réponse moi aussi ! Mais alors, faut-il en déduire que j'accorde du sens à ce qu'il peut se dire ? Je veux conclure et je sens que ça vient. Oh oui, ça vient. Une grosse boule comme une houle, un frêle esquif comme le nôtre n'y résistera pas. Alors je passe à côté, je plonge et quitte le navire, adieu capitaine, mes voeux les plus sincères, quel que soit votre âge.


A tout ceux qui lisent ce que j'écris. Donnez moi un support comme ceci et c'est un sport que je vois, je m'accroche en spore sur les écriteaux affichés, j'écris tôt et ça me donne de quoi croire, je croasse quand je croise d'autres personnes, faut pas se douter de ce que je peux bouter. Un message de paix à ceux qui m'aiment sans le savoir, qui me haissent sans même y croire, qui ne m'indiffèrent en aucune sorte puisqu'ils m'occupent les mains et les prix. D'esprit, je les ai pris. Smack. Rassurez vous, émoi, et moi.

La vie n'a pas de sens.
Enjoy.
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