Voilà maintenant plusieurs semaines que la jeune Zweig avait quittée ses pères, quand il avait été temps pour elle de prendre du recul et réfléchir, elle s'était réfugiée dans les forêts environnantes. Mais le temps de la réflexion touchait à sa fin, elle avait fini par prendre sa décision, elle devait quitter son ermitage et retourner au plus vite chez ses pères et mentors.
Après trois jours et trois nuits de marche elle finie par atteindre les remparts de la ville de Pau, il était bon de se sentir chez soi. Le bruit des sabots martelant la terre, l'odeur des fruits frais et des fleurs qui abondaient sur le marché en cette saison, ces douces sensations confirmaient bien qu'elle était ici à sa place. C'est du moins les dernières pensées qu'elle eu avant qu'un projectile vienne s'écraser de plein fouet sur son front, le liquide rouge coulait sur ses joues. Du sang ? non, elle comprit trop tard, des tomates venues de toutes part vinrent éclater sur son corps gracile. Elle tomba, les rires fusaient dans la foule, si le ridicule eu tué, elle aurait probablement fait partie de l'hécatombe. Elle avait néanmoins reconnu ses agresseurs, Le Blanc et ses sbires, elle jura alors de se venger, quoi qu'il en coûte.
Elle allait finalement se relever quand une main amicale vint l'aider. La journée n'était donc pas fichue. Elle la reconnue immédiatement, c'était Aurore, une amie et membre respectée des Pères. Après un thé et un peu de repos Zweig ne fut guère surprise d'apprendre que son amie avait rejoint une guilde alliée : les Coquins, avec qui elle avait toujours entretenue d'étroites relations. C'est à ce moment que Stefany compris, il fallait saisir l'occasion. Un nouveau départ, une nouvelle lutte, elle était déterminée à rejoindre les Coquins elle aussi.
Quelques jours plus tard, elle était dans le parc, à regarder le cie, les heures s'écoulaient lentement, l'impatience la rongeait depuis qu'elle avait rencontré Taunt et les autres dirigeants pour discuter de son adhésion.
Le verdict était proche.